Si vous envisagez d’acheter une voiture électrique chinoise, agissez vite, car l’Europe pourrait bientôt appliquer de lourdes taxes

L’Europe se méfie des voitures électriques chinoises

Face à l’essor des constructeurs chinois sur le marché des véhicules électriques, l’Europe se montre prudente. La Commission européenne se penche actuellement sur la situation de leaders asiatiques du secteur, tels que BYD, Geely, et SAIC. Cette vigilance pourrait conduire à l’introduction de mesures protectionnistes sous forme de tarifs douaniers accrus pour préserver l’industrie automobile du continent.

Possible taxation en vue pour les importations chinoises

• BYD, Geely, SAIC sont en pleine analyse par les autorités européennes.
• Les investigations visent à décider de l’appliquabilité de taxes majorées.
• Le marché européen pourrait faire face à une hausse des coûts pour les véhicules chinois.

Exclusivité des enquêtes européennes sur les marques nationales

Dans le cadre des investigations de Bruxelles, seules les marques automobiles chinoises présentes en France font l’objet d’un examen. C’est le cas de BYD, Geely à travers Lynk & Co ou Volvo, et SAIC sous l’enseigne MG Motor. Les entreprises internationales comme Tesla, Renault, ou BMW, bien qu’elles produisent aussi en Chine, ne sont pas concernées par cette enquête spécifique.

Réactions et contexte de l’enquête

Tandis que la Commission européenne n’a pas commenté l’enquête de façon détaillée, Geely a exprimé son engagement envers la légalité et la concurrence loyale. Les inspecteurs de l’Union européenne sont déjà sur le territoire chinois pour des visites programmées dans l’immédiat ou à très court terme chez les trois constructeurs impliqués.

Riposte et implications pour les relations UE-Chine

La Chine a riposté par une enquête similaire sur l’importation de cognac en provenance de l’UE, soulignant les tensions réciproques. Le marché européen des véhicules électriques fabriqués en Chine, qui pèse actuellement 8 %, pourrait connaître une croissance significative, induisant des répercussions sur les prix et les parts de marché.

Un enjeu économique et géopolitique

Les efforts des géants chinois de l’automobile, incluant BYD, Nio et Xpeng, pour se positionner en Europe vont de pair avec les défis croissants dans les rapports UE-Chine. Les questions géopolitiques et la quête d’une diversification des partenariats commerciaux par l’UE complexifient davantage la dynamique actuelle.

Conclusion : Si vous envisagez l’achat d’une voiture électrique de marque chinoise en Europe, il pourrait être judicieux de le faire avant l’entrée en vigueur d’éventuelles taxes supplémentaires, réduisant ainsi l’attractivité financière de ces véhicules qui, pour l’instant, affichent des prix inférieurs aux modèles européens de 20 % en moyenne.